lundi 9 mars 2015

Guinness nous emmène dans les nuages

GUINNESS
CLOUD

Octobre 2012, Agence AMV/BBDO. Le petit plus qui fait la différence. Encore une fois, la nature sert d'inspiration. Tout comme elle est immuable, la source d'inspiration reste intarissable. Le monde nous offre une multitude de merveilles à contempler chaque jour, chaque chose est faite d'un plus qui nous enchante. La mousse de la belle Irlandaise ne déroge pas à la règle...



Depuis 14 ans, Guinness, marque de bière Irlandaise depuis plus de 250 ans,  à l'aide de son agence de publicité AMW/BBDO, tâche de se détacher de ses concurrents. En alliant poésie et magie pour se différencier des autres marques de bière, la marque se crée un univers bien spécifique, un univers où liberté et esthétisme se rejoignent. 

Peter Thwaites signe ce magnifique spot grâce auquel nous suivons l'incroyable voyage d'un nuage. De péripéties en découvertes, ce nuage découvre le monde, slalome entre les gratte-ciels, émerveille les passants et enfin éteint un feu après s'être transformé en orage. Le nuage n'est pas comme les autres. Il a rompu son "alliance" avec les autres pour créer sa propre voie. 
La marque joue là dessus avec ce spot. Sur la bande originale de "Edward aux mains d'argent" (The Grand Finale de Danny Elfman) et sur l'inspiration du poème de William Wordworth, Il s'agit de montrer ici que les buveurs de cette bière choisissent leur propre chemin, qu'ils rompent avec les autres et savent apprécier les choses incroyables. 


[Narration]
"The cloud came from the sea. He was not like other clouds. The wind could not command him, The more he saw, the more he did. And the more he did, the more he became. You see, he wasn't just a cloud, he was a cloud made of more."
[Traduction]
"Le nuage est venu de la mer. Il n'était pas comme les autres nuages. Le vent ne pouvait pas le contrôler. Plus il voyait, plus il faisait. Et plus il faisait, plus il devenait. Vous voyez, il n'était pas juste un nuage, il était un nuage fait de plus."


La campagne print, exécutée par le photographe Nadav Kander, montre ces animaux qui au quotidien créent de chefs d'oeuvre. Une araignée tissant sa toile aux motifs époustouflants, des lucioles formant un lustre qui luit, un pic épeiche sculptant la tour de Pise, une chenille modelant un paysage dans de simples feuilles... L'inspiration se trouve dans la nature, certaines choses sont faites d'un plus qui les rendent uniques. C'est sur ce plan que joue la campagne Guinness: une bière unique à la mousse incroyable qui nous enchante dès la première vision, dès la première gorgée. 






Sources
Article du site Lürzer's Archive
Article de la Réclame 
Article de Creative Review
Article de The Mill
Article de the Campaign Live

Poème de William Wordsworth "Les Jonquilles" - 1815.

THE DAFFODILS

I wandered lonely as a cloud
That floats on high o’er vales and hills,
When all at once I saw a crowd,
A host, of golden daffodils ;
Beside the lake, beneath the trees.
Fluttering and dancing in the breeze.

Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the margin of a bay :
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.

The waves beside them danced ; but they
Out-did the sparkling waves in glee :
A poet could not but be gay,
In such a jocund company :
I gazed – and gazed – but little thought
What wealth the show to me had brought :

For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude ;
And then my heart with pleasure fills,

And dances with the daffodils.

[Traduction de Catherine RÉAULT-CROSNIER]

LES JONQUILLES

J’errais solitaire comme un nuage
Qui flotte au-dessus des vallées et des monts,
Quand tout-à-coup je vis une nuée,
Une foule de jonquilles dorées ;
À côté du lac, sous les branches,
Battant des ailes et dansant dans la brise.

Drues comme les étoiles qui brillent
Et scintillent sur la Voie lactée,
Elles s’étendaient en une ligne sans fin
Le long du rivage d’une baie :
J’en vis dix mille d’un coup d’œil,
Agitant la tête en une danse enjouée.

Les vagues dansaient à leurs côtés ; mais
Elles surpassaient les vagues étincelantes en allégresse :
Un poète ne pouvait qu’être gai,
En une telle compagnie :
Je les contemplais, les contemplais mais pensais peu
Au présent qu’elles m’apportaient :

Car souvent, quand je m’allonge dans mon lit,
L’esprit rêveur ou pensif,
Elles viennent illuminer ma vie intérieure
Qui est la béatitude de la solitude ;
Et mon cœur alors, s’emplit de plaisir
Et danse avec les jonquilles.

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